Leçons sur la voie des stands :
Les moments qui comptent | Par l’équipe SafetyCulture | 13 août 2024 | 5 minutes de lecture
En NASCAR, la précision et la vitesse sont primordiales. Les équipes de ravitaillement évoluent dans un environnement à enjeux élevés où une fraction de seconde peut faire la différence entre la victoire et la défaite. Shaun Peet, entraîneur des équipes de ravitaillement et directeur de la culture chez Trackhouse Racing, a fait carrière en inspirant le génie humain sous pression.
Un million de dollars en un clin d’œil
Dans la plupart des lieux de travail, le temps c’est de l’argent. La NASCAR pousse ce concept à un niveau supérieur.
« Si vous clignez des yeux, cela représente deux dixièmes de seconde », explique Shaun. « Les voitures de course se déplacent à 58 mètres par seconde, et deux dixièmes de seconde équivalent à 17 mètres. Au Daytona 500, 17 mètres représentent la différence entre la première et la sixième place, et la différence de prix en argent est de 1,1 million de dollars. C’est la réalité avec laquelle nous vivons. »
En tant que Pit Crew Coach, Shaun inspire son équipe à faire en sorte que chaque seconde compte. Il a appris de précieuses leçons sur l’état d’esprit, l’amélioration continue et l’importance de la culture. Plongez dans son monde pour découvrir pourquoi vous devriez vous concentrer sur les moments qui comptent .
Leçons de leadership tirées de la piste
Le contexte intense de la NASCAR est un cadre idéal pour des idées de leadership qui peuvent être appliquées à n’importe quel secteur. Voici les cinq stratégies de Shaun pour dynamiser les performances de l’équipe :
Échouez rapidement et ne laissez pas les erreurs vous faire dérailler
Sur la voie des stands, l’échec est prévisible. « Nous avons une relation très particulière avec l’échec », explique Shaun. « Nous demandons à nos athlètes de changer quatre pneus et de remplir deux bidons d’essence en 8,5 secondes. Ils évoluent à la limite de ce qui est humainement possible. Nous savons que nous allons échouer. Alors, comment pouvons-nous repenser cela ? Nous demandons à nos athlètes d’échouer rapidement. »